Propos recueillis par Naissem Elysée
Le président de la Chambre de Commerce de Mines, d’Agriculture et d’Artisanat, Souradj Koulamallah dans son bureau / Photo Alwihda/END
Une dizaine de jours après la mise sur le marché national des produits issus de la raffinerie de Djermaya, on a constaté une pénurie du carburant.
Les responsables de la Société d’Hydrocarbures du Tchad ont accusé les opérateurs économiques d’être à l’origine. Le président de la Chambre de Commerce de Mines, d’Agriculture et d’Artisanat, Souradj Koulamallah sort de son silence dans cette interview.
Alwihda Actualités : L’on a constaté ce dernier temps la pénurie du carburant made in chad. Quelle en sont les causes principales ?
Souradj Koulamallah: Je dirais que par rapport à l’offre, la demande a été plus forte. Elle a doublé, elle a explosé du jour au lendemain. La personne qui utilisait 10 litres d’essence avant, va utiliser 20 litres avec le nouveau prix. S’il faisait fonctionner son moteur pendant deux heures, il le fera fonctionner pendant quatre heures avec le même budget. Ce qui fait que la demande courante mensuelle du Tchad sur laquelle on était parti a été vite dépassé avec la baisse des prix. Il faut dire que la partie raffinerie n’a pas joué le jeu compte tenu du prix trop bas. Comme elle produit en perte à ces prix, elle veut minimiser les pertes. Ce sont tous ces éléments qui sont à l’ origine de la pénurie.
Les responsables de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) ont accusé les opérateurs économiques de créer cette pénurie. Qu’en dites-vous ?
C’est toujours comme ça. On accuse les opérateurs économiques mais le problème de la fraude est une question d’offre et de la demande. Si les produits sont rares sur le marché, il est possible que ces mêmes produits soient vendus plus chers. C’est un phénomène courant. Les pompistes au niveau des stations ne sont pas des opérateurs économiques mais ils peuvent frauder. Je ne nie pas qu’il y a de fraude.
A votre avis, quelles peuvent être les solutions ?
Un marché, plus, il est libre, plus, on laisse jouer les règles du marché, plus il est porteur. Lorsqu’on dit au vendeur qu’il doit plus importer, il doit prendre à la raffinerie. Alors que cette dernière ne donne pas assez, il y aura toujours le problème de flambée de prix. Il faut laisser le marché se réguler de lui-même. La fermeture du marché, des frontières a été chose difficile. Le problème n’est pas celui du prix mais de la disponibilité des produits.
Vous étiez associé à la fixation des prix de ces carburants, monsieur le président?
Nous n’avons pas été associés à la fixation des prix et c’est dommage. Alors que nous sommes des conseillers, les hommes du terrain. C’est nous les opérateurs économiques nous sommes au marché. Et donc, nous connaissons mieux ce domaine et nous orientons le gouvernement afin que les décisions soient applicables sur les marchés. Normalement nous devons être impliqués, bien sûr pas en terme d’impositions, mais de conseil, d’apport et tout y gagnera.
Que faites-vous, opérateurs économiques pour que les prix soient raisonnables, à la bourse des Tchadiens ?
Ce n’est pas à moi de prendre des décisions. Nous, on ne peut dire au gouvernement, voilà les solutions. Il ne faut pas fermer les frontières jusqu’ à ce que la raffinerie atteigne sa vitesse de croisière.
Les responsables de la Société d’Hydrocarbures du Tchad ont accusé les opérateurs économiques d’être à l’origine. Le président de la Chambre de Commerce de Mines, d’Agriculture et d’Artisanat, Souradj Koulamallah sort de son silence dans cette interview.
Alwihda Actualités : L’on a constaté ce dernier temps la pénurie du carburant made in chad. Quelle en sont les causes principales ?
Souradj Koulamallah: Je dirais que par rapport à l’offre, la demande a été plus forte. Elle a doublé, elle a explosé du jour au lendemain. La personne qui utilisait 10 litres d’essence avant, va utiliser 20 litres avec le nouveau prix. S’il faisait fonctionner son moteur pendant deux heures, il le fera fonctionner pendant quatre heures avec le même budget. Ce qui fait que la demande courante mensuelle du Tchad sur laquelle on était parti a été vite dépassé avec la baisse des prix. Il faut dire que la partie raffinerie n’a pas joué le jeu compte tenu du prix trop bas. Comme elle produit en perte à ces prix, elle veut minimiser les pertes. Ce sont tous ces éléments qui sont à l’ origine de la pénurie.
Les responsables de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) ont accusé les opérateurs économiques de créer cette pénurie. Qu’en dites-vous ?
C’est toujours comme ça. On accuse les opérateurs économiques mais le problème de la fraude est une question d’offre et de la demande. Si les produits sont rares sur le marché, il est possible que ces mêmes produits soient vendus plus chers. C’est un phénomène courant. Les pompistes au niveau des stations ne sont pas des opérateurs économiques mais ils peuvent frauder. Je ne nie pas qu’il y a de fraude.
A votre avis, quelles peuvent être les solutions ?
Un marché, plus, il est libre, plus, on laisse jouer les règles du marché, plus il est porteur. Lorsqu’on dit au vendeur qu’il doit plus importer, il doit prendre à la raffinerie. Alors que cette dernière ne donne pas assez, il y aura toujours le problème de flambée de prix. Il faut laisser le marché se réguler de lui-même. La fermeture du marché, des frontières a été chose difficile. Le problème n’est pas celui du prix mais de la disponibilité des produits.
Vous étiez associé à la fixation des prix de ces carburants, monsieur le président?
Nous n’avons pas été associés à la fixation des prix et c’est dommage. Alors que nous sommes des conseillers, les hommes du terrain. C’est nous les opérateurs économiques nous sommes au marché. Et donc, nous connaissons mieux ce domaine et nous orientons le gouvernement afin que les décisions soient applicables sur les marchés. Normalement nous devons être impliqués, bien sûr pas en terme d’impositions, mais de conseil, d’apport et tout y gagnera.
Que faites-vous, opérateurs économiques pour que les prix soient raisonnables, à la bourse des Tchadiens ?
Ce n’est pas à moi de prendre des décisions. Nous, on ne peut dire au gouvernement, voilà les solutions. Il ne faut pas fermer les frontières jusqu’ à ce que la raffinerie atteigne sa vitesse de croisière.